Dans son atelier Hyérois, la créatrice de bijoux Lucie Saint Leu, façonne depuis dix ans des bijoux élégants et épurés en laiton doré à l'or fin et argent. Inspirée par la nature et l'art, elle a conçu une nouvelle collection toute en mouvement et légèreté. Rencontre.

C’est plus qu’une nouvelle collection de prêt à porter que la créatrice Céleste Durry vient de présenter avec le lancement des premiers modèles de sa marque Studio Rice. C’est l’aboutissement de pratiquement vingt années passées à définir les éléments qui constituent sa vision du vêtement.

Elles sont trois femmes, Charlie Cappable, Olivia Pellerin et Virginie Blajberg à partager un atelier niché sur les hauts de Belleville, juste à côté des Buttes Chaumont. Trois créatrices, trois artisanes aux univers bien distincts, qui partagent ce lieu serein, caché derrière une lourde porte cochère qu’on pousse en ayant l’impression de faire un voyage dans le temps. Un saut au cœur d’un Paris sorti d’une œuvre de Georges Perec ou Raymond Queneau. Les coursives, aux petites portes peintes chacune d’une couleur différente, mènent à des ateliers baignés de lumière. La cour pavée croule sous les fleurs et les plantes, choyées par une concierge aux pouces verts. Mais en poussant la porte de ce lieu de création totalement féminin, on balaie l’image d’Epinal pour découvrir trois talents aux personnalités et aux styles bien affirmés et totalement modernes, qui bousculent les codes de l’artisanat et font entendre leur voix.

Palais fins, amateurs de houblon, de breuvages fermentés raffinés et délicats, de bestiaires fabuleux, de jeux de rôles et de calembours de haut vol, faites halte, nous avons trouvé la bière philosophale ! Bienvenue à la Brasserie de l’Être.

Une mer de désir. Une toile gigantesque nous l’annonce, nous prévient peut être : attention danger, mer de désir. C’est cette œuvre d’Ed Ruscha qui donne le ton de l’arrivée à la Fondation Carmignac ouverte depuis le 2 Juin sur l’île de Porquerolles.

Au début de cette aventure, il y a un petit grain. Un petit grain qui ressemble à une cerise et dont la légende voudrait qu’il ait été découvert par des paysans Éthiopiens de Kaffa, qui se demandaient d’où leurs chèvres indomptables, tiraient leur énergie extraordinaire. Un petit grain qui a poussé un couple, Lætitia Natali et Stanislas Marçais à faire un tour du monde de 366 jours, dédié à la découverte de ceux qui le cultivent et en vivent. Une expérience qui les a transformés pour toujours et a donné à Lætitia l’impulsion nécessaire pour ouvrir une nouvelle page de sa vie professionnelle.
C’est dans l’atelier de torréfaction collaboratif de The Beans on Fire que nous retrouvons Lætitia Natali, torréfactrice passionnée, qui nous parle de son entreprise, Café 366. Rencontre.


Mobiles, les bijoux aériens de Lucie Saint-Leu

Dans son atelier Hyérois, la créatrice de bijoux Lucie Saint Leu, façonne depuis dix ans des bijoux élégants et épurés en laiton doré à l'or fin et argent. Inspirée par la nature et l'art, elle a conçu une nouvelle collection toute en mouvement et légèreté. Rencontre.

Studio Rice : Bestiaire Urbain

C’est plus qu’une nouvelle collection de prêt à porter que la créatrice Céleste Durry vient de présenter avec le lancement des premiers modèles de sa marque Studio Rice. C’est l’aboutissement de pratiquement vingt années passées à définir les éléments qui constituent sa vision du vêtement.

Jours tranquilles à Belleville : L’atelier idéal

Elles sont trois femmes, Charlie Cappable, Olivia Pellerin et Virginie Blajberg à partager un atelier niché sur les hauts de Belleville, juste à côté des Buttes Chaumont. Trois créatrices, trois artisanes aux univers bien distincts, qui partagent ce lieu serein, caché derrière une lourde porte cochère qu’on pousse en ayant l’impression de faire un voyage dans le temps. Un saut au cœur d’un Paris sorti d’une œuvre de Georges Perec ou Raymond Queneau. Les coursives, aux petites portes peintes chacune d’une couleur différente, mènent à des ateliers baignés de lumière. La cour pavée croule sous les fleurs et les plantes, choyées par une concierge aux pouces verts. Mais en poussant la porte de ce lieu de création totalement féminin, on balaie l’image d’Epinal pour découvrir trois talents aux personnalités et aux styles bien affirmés et totalement modernes, qui bousculent les codes de l’artisanat et font entendre leur voix.

Fondation Carmignac à Porquerolles : Sea of Desire

Une mer de désir. Une toile gigantesque nous l’annonce, nous prévient peut être : attention danger, mer de désir. C’est cette œuvre d’Ed Ruscha qui donne le ton de l’arrivée à la Fondation Carmignac ouverte depuis le 2 Juin sur l’île de Porquerolles.

Café 366 : Torréfacteur de cafés de terroirs

Au début de cette aventure, il y a un petit grain. Un petit grain qui ressemble à une cerise et dont la légende voudrait qu’il ait été découvert par des paysans Éthiopiens de Kaffa, qui se demandaient d’où leurs chèvres indomptables, tiraient leur énergie extraordinaire. Un petit grain qui a poussé un couple, Lætitia Natali et Stanislas Marçais à faire un tour du monde de 366 jours, dédié à la découverte de ceux qui le cultivent et en vivent. Une expérience qui les a transformés pour toujours et a donné à Lætitia l’impulsion nécessaire pour ouvrir une nouvelle page de sa vie professionnelle.
C’est dans l’atelier de torréfaction collaboratif de The Beans on Fire que nous retrouvons Lætitia Natali, torréfactrice passionnée, qui nous parle de son entreprise, Café 366. Rencontre.

Pascal Gautrand fondateur de Made in Town

Pascal Gautrand, fondateur de Made in Town : Revitaliser la création locale

Pascal Gautrand est le fervent défenseur d’une culture de la fabrication textile ou industrie et artisanat se répondent. Dans un système de mode interactif qui dialogue et se nourrit de la curiosité du consommateur, il cherche à offrir un panorama des savoir-faire des meilleurs acteurs de la filière mode et textile pour permettre la mise en place de synergies et la création de partenariats durables. Rencontre avec un "entremetteur" de talents.

Archipel : La nécessité d’une île

C’est sur une île italienne, l’Isola Comacina, qu’a pris forme dans l’atelier du designer Sébastien Cordoléani, le premier sac qui donnerait naissance trois ans plus tard à sa marque, Archipel.

Atelier marionnettes d’ombres avec Blanche Heugel

Pour prolonger l'expérience autour du spectacle, "Les sept vies d'Alexandra David-Néel" crée et joué par Blanche Heugel, venez participer à un atelier ouvert à tous, autour du théâtre d'ombres intitulé " Les rêves d'Alexandra" le 10 février prochain à la Petite Rockette.

Turquoise Mountain : la fierté retrouvée des artisans afghans

« Si haute que soit la montagne, on y trouve toujours un sentier. » Ce proverbe afghan illustre bien l’esprit qui anime Turquoise Mountain, tant son travail de restauration, de conservation et de transmission de patrimoine culturel matériel et immatériel dans des pays ayant subi les ravages de décennies de guerre, est ardu et pionnier. Cette ONG née en Afghanistan il y a une dizaine d’années, dont les objectifs sont d’identifier mais aussi de former des artisans capables de participer à la restauration, à la conservation et à la transmission de savoir-faires séculaires, dans des zones d’Asie et du Moyen-Orient où les conflits récurrents ont mis à mal des héritages architecturaux, artistiques et artisanaux d’une richesse millénaire.
Dépassant ces missions d’origine, Turquoise Mountain, en permettant à une nouvelle génération d’artisans d’incarner le lien entre continuité et renouveau culturel de pays dévastés par des décennies de conflits, contribue à restaurer l’âme de ces pays en leur sein et à l’étranger.
Nous avons rencontré Docteur Bastien Varoutsikos, archéologue, spécialiste du Proche-Orient et du Caucase, qui depuis plusieurs années s’est investi en tant que consultant en patrimoine culturel auprès d’organisations internationales et travaille désormais pour Turquoise Mountain. Entretien.

Blanche Heugel : Voyages imaginaires au long cours

Par une très froide matinée de décembre, dans une salle dépouillée du théâtre de verre, nous avons voyagé par delà les chaines montagneuses du nord de l’inde, jusqu’au Sikkim et au Tibet, nous réchauffant au milieu des sommets glacés grâce à la technique bouddhiste du Toumo. Notre guide, Blanche Heugel, nous avait tous embarqués, adultes et enfants, dans un de ses voyages imaginaires dont on ressort transporté à plus d’un titre, sur les traces de la plus grande et la plus fantasque exploratrice que le début du XXème siècle ait connu, Alexandra David-Néel.

Les poèmes et dessins de Stacey

Stacey Cotter Maniere, fondatrice de (Re) vision society, écrit des poèmes et les illustre de dessins orignaux.
Des vers inspirés par des rencontres, l'observation du monde qui l'entoure, sur lequel elle pose un regard bienveillant.
Une autre façon pour elle d'exprimer sa créativité et de raconter une histoire.
Stacey nous livre l’histoire derrière deux de ses poèmes et ses pensées sur ce qu’écrire de la poésie et dessiner représente pour elle.
Extraits de ses cahiers.

Samuel Gassmann : l’Essence de la forme

Une rencontre avec Samuel Gassmann, créateur de boutons de manchettes et accessoires raffinés pour hommes (et femmes). Ou comment alors que l’on croyait « simplement » découvrir ses étonnantes collections et parler de son savoir-faire si particulier, nous nous retrouvâmes à disserter sur l’essence des choses et plus particulièrement le caractère singulier du plus petit élément du vestiaire masculin, le bouton. De l’ontologie appliquée à la garde robe.

From Rags to Riches

L’industrie textile, grande consommatrice de matières premières, produisant 80 milliards de pièces chaque année est aussi une championne du gaspillage.
Au delà des tonnes de vêtements que nous destinons à plus ou moins court terme à la poubelle (12 Kilos jetés par an et par personne en France), les fabricants se débarrassent de quantités phénoménales de chutes et de métrages intacts, qui terminent la plupart du temps incinérés. (15% de la matière textile utilisée pour la production est jetée)
Interpellée par ces aberrations, la créatrice Stacey Cotter Manière a eu envie de proposer un vestiaire élégant et totalement mixte, composé de vêtements inspirés de l’utilitaire, conçus exclusivement avec les chutes provenant des meilleurs façonniers pour hommes.
(Re)vision Society propose une approche créative de valorisation ultra exigeante et très haut de gamme, ou chaque pièce fait l’objet d’une fabrication main emplie de détails sobres et raffinés. Interview.

Les sandales de LRNCE

Moitié sandales, moitié chaussures, ces sandales faites à la main à Marrakech pour la marque LRNCE, montrent juste ce qu'il faut de vos orteils.

Mia/Borsa

De la collision entre l’univers dadaïste du studio de création M/B et le luxe minimaliste de la très jolie marque de maroquinerie française La Benjamine est né un sac clin d’œil qui nous emballe.

Laurence Leenaert, LRNCE

Nous avons rendu visite à Laurence Leenaert, jeune créatrice belge installée dans la médina de Marrakech, ou elle développe sa très belle marque créative LRNCE. Elle puise son inspiration dans ce pays qui l'a conquis et collabore avec des artisans marocains pour créer des vêtements, textiles, tapis, céramiques et objets en rotin qui mêlent à merveille son univers graphique moderne et coloré et les savoir faire de ces artisans talentueux. Portrait.

Robert Normand, Décorateur et Designer Textile

Créateur de prêt à porter féminin pendant de nombreuses années, Robert Normand a joué avec les motifs depuis ses premières collections. Il a aujourd'hui trouvé, dans une réinterprétation des techniques de peintures décoratives sur du textile et des objets uniques, un nouveau moyen de déployer son univers graphique et subtil dans le design et décoration.

Edito #4 La mode est morte. Vive la Mode!

C’est le cri appelant à un renouveau, une relève que l’on a envie de pousser au sortir de la seconde édition du forum Anti-Fashion, qui se tenait le week-end dernier à Marseille. Un événement qui a réuni autour de Lidewij Edelkort et de professionnels de la mode, des créateurs qui bousculent les règles désormais établies et viennent apporter une bouffée d’air frais bien nécessaire, après l’état des lieux alarmant dressé par les intervenants réunis.