Le lieu est vaste. Une haute voute de pierre de taille et de briques roses, baignée de lumière. C’est dans cet espace du viaduc des Arts, qu’il investit peu à peu que Philippe Atienza bottier, reçoit.
Anaïs Guery, c’est d’abord une présence forte et une beauté saisissante. Le feu pâle de sa longue chevelure, son regard droit ; son allure hiératique entre Orient et Renaissance flamande dans sa veste bleue matelassée, ceinturée haut sur la taille lui confèrent une élégance folle, hors du temps. Sa voix au timbre posé et un peu trainant, ses gestes déliés finissent de séduire.
Meghan est libre comme l’écheveau soyeux de laine cardée qui s’anime entre ses doigts. C’est de cette liberté qu’a émergé un travail sensible, fort et sensuel, qui se démarque véritablement dans le paysage contemporain.
« Pour vivre heureux, vivons cachés », une devise qu’ils auraient pu faire leur. Tel un speakeasy sorti de la prohibition, leur antre s’offre comme couverture la façade parfaitement anodine d’un immeuble de parkings comme il en existe tant dans Paris. Mais ce que ces deux là trafiquent est bien plus enivrant que le rhum d’un quelconque bootlegger. Ils dealent de la poudre d’escampette sur deux roues.
Yumegokochi signifie "Etat d'esprit du rêve" en japonais. L'idée de cette nouvelle collection germe pour la première fois dans l'esprit d' Alice Hubert, lorsque l'association Ninoo lui propose de créer un objet solidaire au bénéfice des actions qu'elle mène auprès des enfants atteints par l'autisme et de leurs familles.
Collection féminine intemporelle, pointue et androgyne, WMenswear s'inspire du style des vêtements masculins de travail et de pêche vintages. Lauren a été énormément influencée par la période de la seconde guerre mondiale et par toutes les femmes qui durent remplacer les hommes dans les pêcheries et endosser leurs tenues de travail. Mais ce n'est pas juste pour leur esthétique que les créations de Lauren Yates, muse de Nigel Cabourn nous ont séduites.
La première rencontre avec Fred eu lieu dans un café. Elle portait un imper, des ballerines, un rouge à lèvres cerise, de longs cheveux de sirène. Elle parlait vite, mitraillant ses histoires d’amour, fumant, un spritz à la main. Tour à tour élégante, fleurie, vive, piquante, elle jouait avec les mots, comme un chat avec une souris. Elle était Françoise Sagan, elle était AnnaKarina, elle était Inès de la Fressange.
C'est grâce à la boutique en ligne l'Exception, que nous avons découvert la marque Demeure et rencontré sa créatrice, Charlotte Cazal. Elle était de passage à Paris pour le lancement d'une collection capsule en édition limitée de chemises en lin souple. La présentation de la collection était habitée par les photos que Maria-Do-Mar Rêgo avait réalisées à la demande de Charlotte.
Aurélie Dorard est une femme délicate au physique fragile. Elle parle tout doucement et bat des cils quand elle vous explique sa nouvelle passion: la céramique. Il est difficile de l’imaginer dans ses vies (hyper actives) antérieures.